La marche pour l’égalité et contre le racisme - Espoirs et désillusion

Rien n’est réglé

1980 Promesse de François Mitterand : Droit de vote aux élections locales
2023 La longue attente

1970 Prémices de la politique de la ville
2023 Quel bilan dans les quartiers populaires ?

La politique de la ville, vise à réduire les écarts de développement au sein des villes à restaurer l’égalité républicaine dans les quartiers défavorisés et améliorer les conditions de vie de leurs habitants.

« Ils nous ont promis de nous reloger en 2 ans. »
Bassens, on est entrés parce qu’on nous a fait croire qu’on pourrait évoluer. Ils nous ont promis de nous reloger en deux ans, mais on a été trompés. Personne n’est jamais venu nous faire des propositions, jamais. On nous a fait rentrer là-dedans et on nous a abandonnés là où nous étions. Pas de concierge, pas de femmes de ménages… la poubelle dans toute la cité. Alors on a commencé à ne plus payer leurs loyers, quand le type venait on disait « on a rien ce mois-ci ». Et ca a continué des années comme ça.
Une mère de famille 

 

1984

SOS racisme efface l’association SOS avenir Minguettes, qui a initié la Marche en récupérant une partie de sa dénomination.

Juste après Marche pour l’égalité et contre le racisme, une partie du gouvernement Fabius a chargé SOS racisme de contrecarrer le mouvement issu de l’immigration qui a tenté de s’organiser de manière autonome.

A cet effet, d’importance sommes d’argent ont été données à cette association, qui par ailleurs très peu implanté dans les quartiers populaires. Les grands médias ont aussi largement contribué à donner de la force à SOS racisme, au détriment de beaucoup d’associations de terrain. Beaucoup d’artistes ont été séduits par ce discours anti raciste un peu mièvre, paternaliste et surtout dépolitisé.

Les moyens financiers qui leurs ont été accordés depuis 1984 via la Politique de la ville relèvent de la spoliation des habitants des quartiers défavorisés

 

Mise à jour :mardi 6 mai 2025
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